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Altars of Sorrow:
3
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Fanion du Solstice (magnifique)
Éliminez le dernier boss des Autels du malheur.
Avant l'invention de la doctrine de la Symétrie, le cadre de pensée en matière de Ténèbres était moral. Les érudits de l'Âge noir liaient directement les forces paracausales à nos codes moraux préexistants. En d'autres termes, ils pensaient que [Lumière = bien] et [Ténèbres = mal]. Pour eux, ce lien était évident. Il s'agissait d'une supposition toute naturelle puisque les Ténèbres avaient rasé les mondes connus et le Voyageur avait sauvé l'humanité de la destruction.
Cependant, une fois la Chute passée, il devint possible aux érudits de l'Âge de la Cité d'élargir leur vision historique. Pour la première fois, ils étudièrent les Ténèbres d'un point de vue global plutôt que moral. Comme l'a fait remarquer Mornighan dans « Ténèbres illuminées », la plupart des proto-Symétristes entamaient leurs thèses de la manière suivante :
« Il est possible que les Ténèbres soient un mal nécessaire, mais nous pouvons nous accommoder de leur existence en reconnaissant qu'elles cèdent face à la force du bien, car où que brille la Lumière, les Ténèbres reculent devant elle. »
C'est dans cet espace intellectuel qu'Ulan-Tan proposa la doctrine de la Symétrie. Son hypothèse rejetait le principe de l'Âge noir voulant que les Ténèbres et la Lumière soient de nature morale. Au lieu de cela, il postula que notre compréhension morale de la Lumière et des Ténèbres était une série d'expériences subjectives de forces absolues.
Si l'on acceptait que les concepts de Lumière/Ténèbres et bien/mal ne soient pas parfaitement alignés, alors il devait nécessairement exister des espaces liminaires où [Lumière = mal] et [Ténèbres = bien]. Si une telle chose s'avérait exacte, cela signifierait automatiquement le triomphe du relativisme moral. C'était cette tangente, encore tacite, à la Symétrie que l'Avant-garde trouvait si menaçante.
– Extraits de « Ulan-Tan, saint hérétique »
